четверг, 15 октября 2015 г.

Essai de plume

Notre vieux jardin (2003)


Notre vieux jardin tourne des feuilles,
Des feuilles jaunes, des feuilles rouges, des feuilles vertes
Nous donnant le chaleur et la flamme.
Il nous laisse seulement le froid dans l’âme
Il nous laisse aussi le froid d’hiver.

Et nous nous séparons du monde blanc
Dans nos modernes appartements
Là-bas nous attendrons avec une grande émotion
Que le futur printemps nous offre
L’amour immense sans précautions.

Soudain on ressent le printemps
qui rechauffe le coeur et fond la glace dans l’âme
on prie les cieux que ce torrent du vent
apporte l’amour nouveau, le risque, la joie, les forces, le jeu !

En chantant vient l’été coloré et doré
Pour rester à jamais jeune et bouleversé
Pour crier et chanter en choeur immense
Pour aimer, admirer, pour courir sa chance.

Mais l’été disparait vite, très vite
Et l’automne est au seuil, à la porte
Comme toujours permanant et changeant
Il demande le silence dans le monde.

De nouveau le jardin tourne des feuilles,
Des feuilles jaunes, des feuilles rouges, des feuilles vertes
En réveillant une grande flamme blanche
De nouveau il nous laisse le silence
sans passions, sans mystères, sans rêves
De nouveau il ne nous laisse que l’hiver.


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